Femme marin,
stop clichés

Horizon dégagé pour les femmes
dans les métiers de la mer

Le métier de marin a longtemps été considéré comme un métier réservé aux hommes, les femmes étant jugées inaptes à travailler en mer. Pour lutter contre ces idées reçues, La Touline a créé cette campagne autour des valeurs de mixité, d’égalité homme/femme, et de respect mutuel pour des relations professionnelles équilibrées et respectueuses.

En parallèle, la filière maritime est en croissance et les entreprises ont besoin de nouveaux collaborateurs.trices : ces métiers sont évidemment accessibles aux femmes !

4 idées reçues à écarter Elles en parlent !

En images

Pour illustrer cette campagne, 3 illustrations ont été créées pour montrer à la fois la diversité des métiers, mais aussi des femmes concernées avec un traité graphique brut et enlevé, avec des couleurs tranchées loin des codes féminins habituels.

IDÉES REÇUES

 

Idée reçue #1 > Marin, un métier réservé aux hommes

Le métier de marin a longtemps été considéré réservé aux hommes, nécessitant des ‘‘qualités’’ masculines : virilité, force physique, bravoure, sens des responsabilités… A l’inverse, les stéréotypes féminins empêchaient les femmes de prétendre à ces métiers : fragiles, sujettes à l’émotion, indisponibles (devant s’occuper des enfants et de la maison, inaptes pendant la grossesse)… Pour lutter contre ces idées reçues, La Touline s’engage : la féminisation de la filière efface progressivement le poids de l’histoire et de la culture maritime, majoritairement masculine.

En effet, les métiers de la mer accueillent aujourd’hui de plus en plus de jeunes femmes, et la filière maritime cherche à recruter pour accompagner son développement. Le milieu maritime peut répondre à toutes les attentes professionnelles. Depuis les métiers naturellement associés à la mer (capitaine, matelote, scaphandrière, lieutenant navigation, pilote maritime, pêcheur, navigatrice…) jusqu’aux métiers dits “maritimisés » (électricienne, informaticienne, infirmière embarquée, cuisinière…).

Idée reçue #2 > La femme serait naturellement moins forte que l’homme

Autre idée reçue : la femme serait naturellement moins forte que l’homme, ce qui l’empêcherait d’accéder aux métiers de marin. N’en déplaise à certain-e-s, il faut bien reconnaître qu’en moyenne, la nature a effectivement doté l’homme d’aptitudes physiques et d’une endurance supérieures à leurs collègues féminines…

Le travail à bord (notamment à bord des navires de pêche) nécessite parfois un réel effort physique et de très longues journées. Mais de très nombreuses tâches sont aujourd’hui facilitées par les progrès techniques. « Avec la technologie, le métier est moins physique. Si nos muscles ne suffisent pas, on utilise notre tête pour résoudre le problème » comme en témoigne Marilou, jeune matelote pont. Les femmes s’adaptent et adaptent aussi leurs postes de travail quand c’est nécessaire !

Idée reçue #3 > La femme est moins courageuse que l’homme

La mer constitue un milieu hostile et d’exposition à un risque permanent (qu’on appelle risque de mer ou péril de mer). Alors, de tous temps, on estime que seuls les plus courageux se prêtent à l’aventure maritime. La virilité est vue comme la qualité indispensable pour faire face aux dangers, comme si c’était une compétence à part entière : le marin aventurier doit être brave, voire héroïque ! L’homme a donc longtemps été perçu comme plus courageux que la femme… Nous savons aujourd’hui que le courage n’a rien à voir avec le fait d’être un homme ou une femme.
Dans les faits, la complémentarité des sexes sur un bateau est aujourd’hui présentée comme une vraie force avec l’opportunité de désamorcer des rapports sociaux basés sur la virilité. La féminité est alors associée à la bienveillance, à l’écoute, à la capacité de prendre soin d’autrui… D’autres clichés ? 😉
On notera aussi que la sécurisation des conditions de travail permet aujourd’hui de prendre la mer dans des conditions de sécurité bien plus grandes qu’autrefois.

Idée reçue #4 > La femme est moins apte à assumer des responsabilités

L’organisation sur un navire, notamment pour la gestion de la sécurité, repose notamment sur la hiérarchisation des relations, proche des grades militaires.

L’autorité et le sens des responsabilités sont-ils une affaire d’hommes ? A bord de certains types de navires, on pouvait remarquer que les femmes étaient recrutées pour accomplir des tâches d’exécution liées à l’hôtellerie, par exemple à bord des navires de croisière.

Aujourd’hui, de plus en plus de femmes font partie du personnel officier des navires : leur légitimité professionnelle, l’autorité et le respect qu’elles incarnent sont de plus en plus reconnus.

Elles en parlent

LA MER SE DÉCLINE AU FÉMININ


En 2022 sur le port de Brest puis en 2023 en région Sud, 2 expositions et leur livret associé ont été réalisés par La Touline pour mettre en lumière le potentiel et la multiplicité des métiers de la filière maritime, et changer leur image en montrant que les jeunes filles, les femmes, y ont toute leur place : 34 témoignages à découvrir…

Découvrez l’exposition

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